Le chef cuisinier et patron des Toques blanches lyonnaises a fait une annonce inattendue. Il se porte candidat à la mairie de Lyon pour les élections municipales de 2026.
Son restaurant s’appelle “Le Président”, mais lui se rêve en maire de Lyon. Le célèbre chef cuisinier Christophe Marguin vient d’annoncer sa candidature aux prochaines élections municipales de 2026 de Lyon. Un projet qu’il mijote depuis maintenant plusieurs mois.
“C’est une nouvelle aventure. Je suis un garçon amoureux de ma ville. Je suis né à Lyon, je me suis toujours investi depuis de nombreuses années à travers les Toques Blanches, la chambre régionale de commerce, dans la région au tourisme. J’aime ma ville et je la défends au quotidien”, assure Christophe Marguin avant d’ajouter : “Je pense que c’est quelque chose que j'avais au fond de moi depuis longtemps. Je suis quelqu'un qui s'investit et qui aime rassembler”, assure le président des Toques blanches lyonnaises.
Christophe Marguin a “surtout une vision économique” pour Lyon et envisage une liste élargie : “On sait que Lyon a toujours été une ville du centre donc [il faut] qu’on prenne des gens de droite, de gauche et qu’on mette tout le monde ensemble uniquement dans un intérêt commun”.
Pour le candidat, aussi conseiller métropolitain Les Républicains (LR) depuis 3 ans, Lyon aurait perdu toute sa saveur et son prestige depuis l’arrivée des écologistes au pouvoir. “Moi j’y vais par amour et j’y vais surtout pour la ville. Pour que la ville travaille, pour que la ville vive, pour que la ville bouge. Dans les médias, on n’a pas une bonne image. Le monde économique est déçu, les commerçants souffrent, l’économie est difficile”. Pour remédier à cela, Christophe Marguin l’assure : “c’est important que la mairie soit tenue par la société civile”.
Christophe Marguin rejoint Grégory Doucet déjà déclaré
Pour le politologue Daniel Navrot, cette candidature est révélatrice du fossé qui s’est créé entre les écologistes au pouvoir et le monde économique lyonnais.
“On est à la mi-mandat et il y a les effets des politiques mises en œuvre par les majorités à dominante écologiste et donc il y a un certain nombre de mécontentement qui vont plutôt croissant.Par son métier, il est au contact des décisionnaires sociaux économiques et entrepreneuriaux donc il a bien saisi cette montée des mécontentements. Il s’est dit qu’après tout il valait mieux plutôt que de monter dans le train en marche, essayer d’être une locomotive”
Avec cette déclaration précoce, Christophe Marguin rejoint Grégory Doucet, candidat déjà déclaré à sa propre succession à la table des élections.
