Oléron: le corps retrouvé est celui de l'adolescente d'origine lyonnaise disparue

Les analyses ADN ont confirmé que le corps retrouvé jeudi 10 mars sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime) est bien celui d'Alexia, une lycéenne de 15 ans d'origine lyonnaise et qui avait disparue le 1er février, a indiqué samedi le parquet de La Rochelle. 

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"Les analyses ADN confirment que c'est le corps d'Alexia", a indiqué le procureur de la République, Isabelle Pagenelle, qui avait annoncé dès vendredi 11 mars que "la physionomie et les vêtements" découverts sur le corps correspondaient à ceux de l'adolescente.
"Une information judiciaire va être ouverte, jointe à la précédente, pour homicide volontaire, c'est-à-dire meurtre", a ajouté la magistrate.

Mi-février, une information judiciaire avait été ouverte pour "enlèvement et séquestration". "L'information judiciaire sera ouverte dès lundi 7 mars, le temps de boucler les procès-verbaux faits par la gendarmerie", a-t-elle précisé.
Le corps de l'adolescente a été retrouvé jeudi vers 14H00 dans un trou d'eau, dans un parc forestier de la commune de Saint-Trojan-Les-Bains lors d'un nouveau ratissage mené par les gendarmes mobiles dans le sud de l'île, où la jeune fille avait disparu le 1er février. Le cadavre était dissimulé "avec beaucoup de soins, sous des végétaux, rendant ainsi sa découverte particulièrement difficile", avait indiqué le parquet au lendemain de la découverte.
Une autopsie pratiquée vendredi à l'Institut médico-légal de Poitiers a permis de constater, selon des conclusions provisoires, que "le corps ne semble pas avoir subi de violences sexuelles". Les causes de la mort ne seront connues "qu'à l'issue des analyses médico-légales complémentaires", ordonnées par le parquet, avait souligné Isabelle Pagenelle.
Dès la découverte, une équipe de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) s'était rendue sur l'île afin d'analyser les lieux et procéder aux investigations techniques nécessaires pour identifier le corps et dater la mort.

Alexia Silva Costa avait été vue pour la dernière fois le 1er février vers 17H30 avec son téléphone portable, alors qu'elle quittait le Centre expérimental pédagogique maritime en Oléron (Cepmo), établissement où elle était scolarisée en seconde.
Alors qu'elle venait d'échanger des SMS avec un ami à Lyon, son portable a cessé d'émettre très peu de temps après. Seul le sac et la bicyclette
de la jeune fille avaient été retrouvés au Cepmo, implanté dans un parc forestier clos de 16 hectares, qui abrite aussi un foyer médicalisé pour handicapés, entre dunes et pins, au bord du bassin de Marennes-Oléron.
Les recherches, dans les jours suivants, avaient notamment mobilisé une quarantaine de gendarmes, une centaine d'élèves-gendarmes, quelque 200 habitants de l'île, un hélicoptère et des maîtres-chiens. L'enquête, d'abord ouverte pour disparition inquiétante, avait été requalifiée après quelques jours en "enlèvement et séquestration".

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