L'association lyonnaise souhaite lever 1,3 million d'euros auprès des pouvoirs publics, de fondations, d'ONG et via une collecte participative sur internet pour améliorer l'accompagnement des victimes d'agressions sexuelles
Nouveau projet pour La Parole libérée, association à l'origine des révélations sur le scandale qui a secoué le diocèse de Lyon : recenser toutes les victimes d'agressions sexuelles, au-delà de la seule pédophilie dans l'Eglise, pour mieux les accompagner:
L'association souhaite lever 1,3 million d'euros auprès des pouvoirs publics, de fondations, d'ONG et via une collecte participative sur internet lancée ce jeudi 4 avril sur la plateforme KissKissBankBank.
L'objectif : salarier 10 personnes et lancer son activité, prévue pour l'instant sur cinq années avec une augmentation progressive des financements.
Un champ d'action élargi
La Parole Libérée, qui a vu le jour à Lyon à la fin 2015, souhaite tourner une page en élargissant son champ d'action."Les agressions sexuelles ne se limitent pas à la pédophilie dans l'Église (...) Le temps est venu de s'adresser à d'autres pour amener la société et nos institutions à répondre bien plus efficacement à cette pandémie", explique l'un des fondateurs, François Devaux, à l'AFP