Pâtisseries orientales : la gourmandise incontournable pour fêter la fin du ramadan

Pause gourmande sur le plateau de "Vous êtes formidables" sur France 3. Nadjette Guidoum, cuisinière-conseil, a préparé de nombreuses pâtisseries orientales. Une belle occasion de redécouvrir ces délices aux parfums de voyages et de tradition.

“Avec les pâtisseries orientales, on est partis pour un voyage aux mille et une saveurs !” explique Nadjette Guidoum, cuisinière-conseil et présidente de l’association lyonnaise Equilibr’et moi, . ”Ces pâtisseries proviennent des pays du Maghreb mais pas aussi du Moyen-Orient. Elles ont subi les influences de l’Andalousie et de l’Empire Ottoman. Elles ont donc voyagé, à travers le temps, sur tout le bassin méditerranéen.” On le retrouve donc dans de nombreux pays, comme le Liban, la Turquie, et, bien entendu, le Maghreb.

Pour la vice-présidente de la Ligue nationale de lutte contre l’obésité, ces délicieuses sucreries ont toutes des points en commun. “Elles sont composées d’amandes, de fruits secs, de pistache, de noix, de miel... Tous les ingrédients que l’on peut trouver dans ces pays. Elles sont souvent parfumées à la fleur d’oranger ou avec de l’eau de rose.”

Du sucre et du plaisir

Ces pâtisseries sont souvent ramenées, il faut le reconnaître, à deux ingrédients principaux moins recommandés sur le plan diététique : le sucre, et la graisse. Notre experte balaye cette vision avec un large sourire. “Quand on parle de pâtisseries orientales, on a tout de suite l’eau à la bouche. Elles sont belles, généreuses. J’ai surtout envie de vous dire qu’elles sont sensuelles. Alors, c’est vrai qu’elles sont sucrées. Mais c’est très bon. Il faut savoir se faire plaisir.”

Devant elle, se dresse un plateau riche d’une multitude de gourmandises de styles variés. On remarque trois catégories. “Vous avez d’abord les pâtes feuilletées comme la Baklava, à la pistache ou aux amandes. Ces gâteaux sont confectionnés avec de la pâte filo, qui est très fine.” Puis elle pointe d’autres grands classiques “Les gâteaux frits comme le Makroud, réalisé à base de pâte de dattes, recouvert de semoule. C’est frit et ça baigne dans du miel.”

Elle montre enfin la dernière catégorie : “Tout simplement des gâteaux secs, comme les cornes de gazelle, bien entendu, que tout le monde connaît.” Elle les a préparées avec soin. Blanches et appétissantes, elles trônent au milieu de la table. “Elles existent aussi sans sucre-glace" précise-t-elle.

Autre incontournable : la zlabia. “Là aussi, ce sont des gâteaux que l’on fait frire. La pâte est liquide, et on l’utilise pour faire un joli dessin dans notre huile chaude. Et enfin, on les baigne, à nouveau dans du miel parfumé.”

Des traditions transmises à chaque génération

Et puis une surprise : du chocolat. “Les gâteaux au chocolat, ce n’est pas vraiment traditionnel. Ça constitue une forme de nouveauté au milieu de tous ces exemples habituels, sans oublier les griwechs algériens. Tous ces gâteaux sont issus d’une transmission de génération en génération. Avec des recettes qui varient parfois, mais toujours la même base comme la pâte de dates et les makrouds...”

Ces magnifiques pâtisseries, qui sont toujours meilleures quand elles sont faites-maison, seront idéale pour fêter, bientôt la fin du Ramadan.