Le rapport Sauvé sur la pédocriminalité au sein de l'église en France fait l’effet d’une bombe. Comment réagit-on chez les fidèles ? Est-ce le même sentiment de honte que celui exprimé par la hiérarchie Catholique ? Ambiance lors d’une célébration à Caluire, dans la métropole de Lyon.
Pour le père Frédéric de Verchère, curé des paroisses de Caluire "ce fût un choc immense".
"Notre église doit tout mettre en œuvre pour que ces actes ignobles ne se reproduisent pas. La lumière a été faite et cette vérité est nécessaire",
C’est ainsi que commence la messe ce mercredi 6 octobre au matin. Pour le père Frédéric de Verchère, le choc est total, "en tant que prêtre, en tant que curé de paroisse je me devais d’en parler avec les fidèles, et partager mon ressenti avec eux. Et bien-sûr, je me devais d’inviter les paroissiens à continuer de prier pour les victimes. Surtout de ne pas les oublier."
Alors ce mercredi 6 octobre au matin, à l'église de Caluire, c'est la consternation. La honte. L'écœurement. Les mots sont forts.
"Je suis très peinée par tout ce qu’il s’est passé" raconte une des paroissiennes de Caluire, "comment croire une telle catastrophe. Il n’y a pas de mots pour dire cette horreur", ce mercredi 6 octobre au matin, à l'église de Caluire, c'est la consternation. La honte. L'écœurement. Les mots sont forts.
"Pour nous, l’église est notre famille, et dans notre famille il y a donc aussi des criminels. Mais là tout de suite, je préfère penser d’abord aux victimes",
Plus sagement, certain s’attèle à faire en sorte que tout cela ne se reproduise plus, "il faut débattre aujourd’hui !"
Débattre, avancer, les évêques promettent de s'y atteler à l'occasion de la prochaine assemblée plénière, en novembre prochain. Ils devaient alors proposer de nouvelles mesures pour lutter contre la pédocriminalité.