Une manifestation à l'appel de plusieurs syndicats et de nombreuses asssociations est organisée à Lyon ce dimanche 16 juin après plusieurs jours de rassemblements spontanés dans les rues.
Depuis l'annonce des résultats des élections européennes, des rassemblements spontanés se sont succédé à Lyon pour protester contre la montée de l'extrême droite.
Ce dimanche, entre 9 600 personnes selon la préfecture et 15 000 selon la CGT sont descendues dans la rue, tous âges confondus pour répondre à l'appel de nombreux syndicats. Une mobilisation plus organisée cette fois pour afficher un "sursaut démocratique et social".
"L’absence de perspectives de progrès et la banalisation des thèses racistes, constituent le terreau sur lequel l’extrême droite prospère" estiment la CGT, la CFDT, FO, l’Unsa et d’autres syndicats dans un communiqué commun.
La manifestation, déclarée en préfecture, est partie de Jean Macé et se dirige ensuite vers la place Lyautey dans le 6ᵉ arrondissement, pour l’arrivée des manifestants.
À Lyon, depuis les manifestations des gilets jaunes et celles des réformes des retraites, quasiment chaque rendez-vous officiel dans les rues aboutit à des échauffourées avec les forces de l'ordre. De nombreux commerces ont été dégradés à plusieurs reprises et le mobilier urbain en fait souvent les frais également. Des dégradations que redoutent plusieurs commerçants le long du parcours de la manifestation de ce dimanche. EN tête de corège un groupe d'environ 200 personnes vêtues de noir s'est formé et détaché du reste de la foule.
La réponse des groupes identitaires
Depuis plusieurs jours des rassemblements ont été organisés regroupant parfois plusieurs milliers de personnes. Dans le même temps plusieurs groupes identitaires proches de l'extrême droite ont organisé plusieurs défilés.
Force et honneur aux militants nationalistes de #Lyon 💪🏻🇨🇵 pic.twitter.com/KiIPLEG5yP
— Vivien 🇨🇵 (@_Vivien_2610) June 14, 2024
Chaque fois la démarche est identique : une cinquantaine de personnes vêtues de noir et souvent cagoulées arpentent les rues en scandant des slogans fascistes. Le tout est filmé, puis envoyé sur les réseaux sociaux.