En 2018, la givordine Chamssa Mehaoua a reçu une lettre de menaces après la diffusion d'un reportage de France 3 Rhône-Alpes. S'apercevant qu'il s'agirait du même auteur de la lettre contre le maire de Givors, elle a fait rouvrir son dossier. La police enquête.
En décembre 2018, Chamssa Mehaoua, habitante de Givors, témoigne dans un reportage de France 3 Rhône-Alpes sur les punaises de lit dans son logement. Quelques jours plus tard, elle reçoit une lettre de menaces. "C'était des menaces de mort, me demandant de quoi je me plains et me disant qu'on va m'égorger avec mes enfants" révèle-t-elle.
Des menaces qui la feront quitter son logement avec ses enfants. Ils dormiront alors à l'hôtel, dans la famille ou chez des amis jusqu'à vendredi dernier, où elle a pu investir un nouvel appartement. "Cette lettre a bousculé ma vie et celle de mes enfants aussi" confie-t-elle.
En découvrant les extraits de la lettre de menaces révélés par le maire de Givors Mohamed Boudjellaba, Chamssa Mehaoua fait le lien. Elle s'est donc rendue à la police pour déposer à nouveau plainte, puisque son dossier avait été classé sans suite.
Devant les caractéristiques communes aux deux lettres (calligraphie, signatures, vocabulaire employé), les enquêteurs ont décidé de rouvrir son dossier. Chamssa Mehaoua espère évidemment que le ou les auteurs de ces lettres soient arrêtés et cessent de terroriser les givordins.
La lettre reçue par le maire de Givors:
@_LICRA_ @MRAP_Officiel @EmmanuelMacron @GDarmanin Etre Maire c'est aussi ça...
— Mohamed Boudjellaba (@CEGivors2020) August 22, 2020
Extraits d’1 courrier reçu hier : « Allez fous le camp bougnoule si tu ne veux pas brûler comme 1 merguez », « on sait encore se servir d’1 mitraillette » pic.twitter.com/7f2hgGjP5O
