Depuis le 2 janvier à 6h, le niveau d’alerte à la pollution de type combustion est activé sur le bassin lyonnais et Nord Isère (69/38). Des mesures d’urgence de restriction des activités polluantes doivent être obligatoirement respectées.
La liste a des airs de déjà-vu, mais c'est le lot de ce type d'alerte : l'arrêté préfectoral vise différentes activités jugées polluantes, essentiellement dans le domaines du chauffage urbain, des transport et de l'industrie.
Chauffage urbain, transport et industrie
Sont ainsi visées : l' interdiction de l'écobuage et de brûlages des sous produits agricoles, abaissement de la vitesse de 20 km/h et contrôles assortis, mais aussi interdiction pour les particuliers de se chauffer avec des appareils d'appoint à foyer ouvert, ou avec des appareils d'appoint "non performants" inserts, poêles, chaudières installés avant 2000.Côté industriel, l'arrêté impose la réduction des émissions des établissements industriels.
L'alerte pollution est en effet une alerte pollution de type "combustion", aux particules fines catégorisées PM10. Cela représentent la catégorie de particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres (fraction inhalable). Les PM2,5, ou très fines particules, ont un diamètre inférieur à 2,5 micromètres progressent plus profondément dans l'appareil respiratoire.
Les effets sur la santé
Selon leur taille (granulométrie), les particules pénètrent plus ou moins profondément dans l'arbre pulmonaire. Les particules les plus fines peuvent, à des concentrations relativement basses, irriter les voies respiratoires inférieures et altérer la fonction respiratoire dans son ensemble. Certaines particules ont des propriétés mutagènes et cancérigènes.