Fin du suspens. A 11h35 précisément, l'ancienne garde des sceaux a annoncé officiellement sa candidature à la présidence de la République, devant près de 500 personnes rassemblées dans le quartier de la Croix-Rousse. L'ancienne garde des Sceaux a choisi le berceau des Canuts, ouvriers de la soie à l'origine de nombreuses révoltes sociales au XIXe siècle pour se lancer dans la bataille.

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"Pour un gouvernement qui vous respecte, pour une démocratie débarrassée des fantasmes monarchiques, pour satisfaire toutes ces exigences, je suis candidate à la présidence de la République". Il est 11h35, fin du suspens. Devant 500 militants rassemblés sur les pentes de la Croix-Rousse, Christiane Taubira se lance officiellement et annonce qu'elle est candidate à la présidence de la République.

Christiane Taubira annonce officiellement sa candidature à la Présidence de la République. ©équipe de la candidate

"Merci Christiane de faire naitre l'espoir" avait auparavant lancé Renaud Payre, vice-président Gauche Unie de la Métropole de Lyon, en ouverture du meeting.

Près de 500 personnes sont rassemblées sur la Place de la Grande Côte, à la Croix-Rousse, le 4° arrondissement de Lyon, pour écouter Christiane Taubira officialiser sa candidature à la présidentielle.

 

Une prise de position qui risque de rajouter encore plus de confusion à une gauche déjà largement fragmentée, mais qu'elle espère toujours rassembler.


Pourtant, à moins de trois mois du premier tour, la gauche comptera, avec elle, six principaux candidats, dont aucun pour l'instant ne dépasse la barre des 10% dans les sondages.

A cette heure, on recense l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, l'écologiste Yannick Jadot, le communiste Fabien Roussel, le chantre de "la Remontada" Arnaud Montebourg, toutefois proche d'abandonner, et la socialiste Anne Hidalgo.

Une candidature pour sortir la gauche de "l'impasse"

Dernière à entrer dans l'arène, Christiane Taubira avait annoncé fin décembre
qu'elle envisageait d'être candidate "face à l'impasse" d'une gauche plus que jamais
divisée, et avait donné rendez-vous au 15 janvier pour clarifier son choix.

L'ex-ministre de la Justice de François Hollande avait assuré qu'elle ne serait
"pas une candidate de plus" et mettrait "toutes ses forces dans les dernières chances de l'union".

Une annonce sur la terre des canuts

C'est dans le quartier de la Croix-Rousse qu'elle a officialisésa candidature lors d'un rassemblement militant pour "l'union de la gauche" samedi à la mi-journée.

Un choix symbolique de l'ex-garde des Sceaux elle-même, en clin d'œil aux Canuts, ancien nom des ouvriers de ce quartier de la soie, à l'origine de plusieurs des grandes révoltes ouvrières du début de l'industrialisation au XIXe siècle.

Elle est "attachée à ce que la voix de ceux qui peinent, des oubliés, soit reconnue", explique le président du Parti radical de gauche, Guillaume Lacroix, un proche. Et d'ajouter que dans sa déclaration, "elle va parler de fond, de sa vision de la France, de ce que la gauche peut apporter à la France, et de ce qu'elle peut apporter".

Elle se soumettra au résultat de la "primaire populaire"

Même si elle n'a pas enregistré pour l'instant de percée dans les sondages, la
Guyanaise a déjà fait un pas vers la présidentielle dimanche dernier, en promettant
de se soumettre au résultat de la "primaire populaire" fin janvier. Mais une primaire un brin tronquée, puisque les autres candidats de gauche ont refusé de participer.

L'hypothèse d'une victoire de Taubira à la primaire populaire est jugée crédible par
beaucoup à gauche, au vu de l'image iconique de la Guyanaise pour une partie des
électeurs -et d'une primaire taillée pour elle, selon les plus critiques.

Mais son entourage considère qu'elle "prend un risque" en se soumettant au résultat de la consultation, qui l'obligerait à se rallier au vainqueur, quel qu'il soit.

Hasard du calendrier ou pas, Anne Hidalgo, candidate PS à la présidentielle est elle aussi à Lyon ce samedi 15 janvier. 

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