Le porte-parole du diocèse de Lyon est allé à la rencontre de François Devaux, plaignant et co-fondateur de l'association la Parole Libérée. Au quatrième jour de procès devant le tribunal correctionnel de Lyon, il l'a officiellement remercié d'avoir fait évoluer l'institution religieuse.
Lors d'une suspension d'audience au tribunal correctionnel de Lyon, Emmanuel Gobilliard porte-parole du diocèse de Lyon est allé de lui-même à la rencontre de François Devaux plaignant et co-fondateur de l'association la parole libérée.
Il l'a officiellement remercié d'avoir fait évoluer l'institution devant les nombreuses caméras et micros à l'entrée de la salle d'audience.
"Je ne suis plus le même homme"
" Merci à Alexandre d'avoir été le premier à porter plainte. Merci pour avoir libéré la parole qui a permis qu'un procès Preynat puisse se tenir.Merci de m'avoir permis d'entendre Christian, ça m'a bouleversé.
"Merci, ça ne s'arrête pas là"
Cela m'a changé, je ne suis plus le même homme. Merci d'avoir secoué l'Eglise, j'ai conscience des dysfonctionnements, des difficultés, il faut que ça change. Merci, car ça ne s'arrête pas là."La démarche avait en amont été annoncée aux journalistes et a été reçue positivement par François Devaux.
"Je sens la sincérité dans vos propos je souhaite que ce soit le début de quelque chose."
Ce dernier l'a embrassé à la fin de leur conversation. Un geste qui vient illustrer la démarche de la majorité des plaignants depuis le début du procès.
Didier Burdet l'affirmait déjà au troisième jour du procès à titre personnel : "pour moi, la condamnation n'a aucune importance" avait-il expliqué "ce qui compte, c'est que ces faits ignobles ne puissent plus jamais se reproduire."