Quand les Lyonnais passent sur le divan pour une psychanalyse de la ville

Les Lyonnais étaient invités ce matin à se poser quelques minutes sur la place Carnot, à Lyon. Non pas sur un divan à proprement parler, mais sur un transat, pour répondre à une série de questions farfelues pour brosser un portrait de la ville et livrer son diagnostic.

"Si Lyon c'était un fruit ou un légume, qu'est-ce que ce serait ?" Une pêche, avance l'une.

"Quel âge a Lyon sur l'échelle d'une vie humaine ?" La trentaine, tente un autre.

"Quel est le mal mystérieux dont souffrirait Lyon ?" L'eczema, assure une troisième.

Toutes farfelues qu'elles sont, ces questions ne sont pas anodines, puisqu'elles permettent au personnel de l'APNJ, Agence nationale de psychanalyse urbaine, de comprendre la ville à travers ses habitants. 

"Nous considérons la ville comme une personne et du coup nous lui appliquons le cadre névrotique de la psychanalyse, explique  Camille Faucherre, médiateur en chef de cette troupe d'urbanistes psychanalystes. Nous cherchons à détecter les traumas de l'enfance que la ville a pu subir et proposer toute une série de solutions thérapeutiques afin de dépasser ces névroses."

Intervenants: Camille Faucherre, Médiateur en chef ANPU; Xavier De la Selle, Directeur du Musée Gadagne

Dans la rue, les transats ont remplacé les divans, et vu les températures, les habitants n'ont pas quitté leur manteau.

Les résultats de cette enquête alimenteront dans un an une exposition du musée Gadagne sur l'histoire de l'urbanisme à Lyon. Si vous souhaitez participer, la prochaine séance de psychanalyse urbaine aura lieu sur les terrasses de la Part-Dieu ce mardi à midi.

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