De nombreuses voix s'élèvent contre l'utilisation des LBD, lanceurs de balles de défense, lors des opérations de maintien de l'ordre. Mélodie, une jeune lyonnaise qui réclamait le retrait de ces LBD vient d'être déboutée par le Conseil d'Etat.
L'usage du lanceur de balles de défense (LBD) pendant les manifestations fait polémique. Fin février, Mélodie, une jeune lyonnaise, revient d'une manifestation des gilets jaunes avec un gros hématome à l'arrière du genou, provoquée selon elle par un tir de LBD. Pour la jeune femme, ces engins n'ont pas leur place lors d'opérations de maintien de l'ordre. Elle réclame son retrait... Mélodie a donc demandé au Préfet du Rhône le retrait de ces armes anti-émeutes. Le tribunal administratif de Lyon a rejeté sa requête.
La jeune femme a également perdu la bataille devant le Conseil d'Etat qui vient de rejeter sa demande. Le conseil d'Etat conforte donc l'ordonnance rendue il y a un mois par le tribunal administratif de Lyon. Selon l'avocat de la jeune femme, les procédures contre l'usage des LBD risquent de se multiplier. La jeune femme, qui n'a pas renoncé à manifester malgré ses craintes d'être blessée, entend aller jusqu'à la Cour Européenne des Droits de l'Homme.