Ce lundi matin, 7 décembre, plusieurs élus du sud-ouest de Lyon présentaient leur projet de prolongement du métro B jusqu'au pôle multimodal des Sept-Chemins, à Vourles.
Développer les transports en commun. La promesse de campagne des Écologistes à Lyon n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Plusieurs maires du sud-ouest lyonnais se sont rassemblés ce lundi matin, 7 décembre, à Charly, pour faire part devant la presse d'une proposition : le prolongement de la ligne de métro B jusqu'à Vourles. Au total, huit villes du sud-ouest lyonnais se sont associées pour porter ce projet d'alternative à la voiture : Irigny, Charly, Vernaison, Saint-Genis-Laval, Grigny, Oullins, Pierre-Bénite et La Mulatière. Il s'agissait de convaincre la Métropole.
Un besoin des habitants de ce territoire
Selon Olivier Araujo, maire divers droite de Charly, le projet de prolongement du métro B entre les hôpitaux sud et la zone des sept chemins "fait consensus depuis un certain nombre d'années" entre les maires de ce bassin de vie, "quelles que soient les opinions politiques".Ce projet répond, selon ces élus, à un vrai besoin en matière de déplacement dans ce bassin de vie qui compte près de 120 000 habitants. "Sur la zone des sept chemins, il y a 50.000 voitures qui arrivent tous les jours, environ 25.000 qui arrivent de la zone Givors - Grigny et 25.000 de la vallée mornantaise. Ce flux de voitures vient bloquer l'A450," explique Olivier Araujo. "Bien sûr, il y a le tram-train, il y a le train qui passe à Vernaison mais ça n'est pas suffisant. Le prolongement du métro B est une vraie réponse." Si le prolongement du métro B en direction du sud-ouest lyonnais n'est pas à l'ordre du jour, les élus espèrent toutefois que la Métropole "reviendra sur sa décision de ne pas étudier le projet". Et de conclure : "la balle est dans le camp de la Métropole".
Les élus des huit communes demandent à ce qu'une étude soit menée. Si elle venait à être réalisée, cette extension de la ligne B de sept kilomètres, au départ des Hôpitaux Sud encore en chantier, desservirait trois stations : Saint-Genis 2, Charly, Brignais-Vourles et Sept-Chemins. Les élus proposent une ligne aérienne, moins chère qu'une ligne souterraine. Cela permettrait de réduire par cinq le coût du projet, avec un montant estimé à 300 millions d'euros.