Elle avait 24 ans, était originaire de Lyon, elle s’était installée à Paris avec son compagnon depuis deux mois seulement. Elle travaillait comme agent de cinéma au Pathé Beaugrenelle, dans le XVe arrondissement, en attendant de dénicher un poste de graphiste.
Après une semaine de traque et de diplomatie pour renforcer la lutte antiterroriste,
Cadette d'une famille de cinq enfants, Caroline Prénat est la fille d'une famille lyonnaise connue.
Selon le Progrès, son grand-père avait été l’ultime dirigeant de la Compagnie des hauts-fourneaux et des fonderies de Givors. Tous ceux qui l'ont connu, même brièvement, évoque sa gentillesse. A nos confrères de Libération qui s'apprétaient à écrire un article sur Caroline, son père, Yves Prenat, confiait: «Faites un article, mais alors faites un article doux, comme l’était ma fille».
C’est le cardinal Philippe Barbarin assisté du Père Eric Mouterde qui présidera les obsèques de Caroline Prénat. Une belle jeune femme de 24 ans qui avait la vie devant elle avant d'être fauchée par des terroristes islamistes alors qu'elle se trouvait au Bataclan.
Lors de la cérémonie d'adieux, lundi 23 novembre à 14h15 en l’abbaye Saint Martin d’Ainay, ses parents, frères et sœurs et l’ensemble de la famille Prénat sera là ainsi que de nombreux Lyonnais.
Gérard Collomb et le préfet Michel Delpuech ont annoncé leurs présences.
A l’issue de la messe, Caroline sera inhumée dans le caveau familial de Vernaison.