Au refuge de Marennes, dans le sud de la Métropole de Lyon, il n'y a plus de place pour accueillir les animaux. Ici, comme partout en France, la SPA doit faire face à un été compliqué : les abandons se multiplient, et les adoptions se font rares.
Plus d'entrée possible, sans sortie préalable. Au refuge de Marennes, dans le sud de Lyon, la Société Protectrice des Animaux n'a plus vraiment le choix. Le refuge est saturé, les animaux en attente d'une adoption en surpopulation, et les adoptants potentiels ne sont pas légion.
Ce mercredi 25 juillet, Rudi est venu en famille voir les animaux. Avec l'idée de trouver un chaton, qui fera office de cadeau d'anniversaire pour sa fille. Et autant dire que dans le refuge, ils n'ont que l'embarras du choix. Plus de 120 chats attendent ici d'être adoptés.
L'été est la période la plus compliquée de l'année pour la SPA : celle qui rime avec plus d'abandons et moins d'adoptions. Avec moins d'un animal sur trois, recueilli puis replacé depuis le 1er juillet, le refuge de Marennes affiche complet.
Christophe Dumont-Richet, le responsable du refuge a du se résoudre à mettre en place une liste d'attente : "tous les jours, le refuge reçoit des demandes de particuliers, ou de la fourrière".
L'abandon d'un animal est un acte puni de 30.000 euros d’amende et passible de deux ans de prison. Il n'en connaît pas moins une recrudescence l'été : la SPA en recense 10.000 en juillet et en août chaque année.
Tous les ans, des milliers d'animaux sont abandonnés avant les vacances. Dans les années 60, la @SPA_Officiel pointait déjà du doigt ce phénomène. pic.twitter.com/wH9QZ5LptR
— Ina.fr (@Inafr_officiel) 13 juillet 2018