Pour l'intersyndicale CGT/FO/Solidaires/CNF/UNEF/FSU cette journée d'action interprofessionnelle devrait être le signal d'une forte mobilisation. Ces organisations voudraient bien amplifier le mouvement de grève qui dure depuis trois semaines dans les raffineries. A vérifier mardi 18 octobre avec l'ampleur des cortèges et le nombre de grévistes.
Y a-t-il une colère cachée, des revendications trop longtemps écartées qui pourraient ressurgir ? C'est ce que cherchent à cristalliser les organisations syndicales qui appellent à la journée d'action ce mardi 18 octobre. Malgré le contexte de flambée des prix pour les carburants et l'alimentation, leur mot d'ordre ne semble pas très accrocheur dans des secteurs habituellement mobilisés.
Côté TER en Auvergne-Rhône-Alpes, deux trains sur trois vont circuler. Mais attention, avec des impacts très différents selon les lignes.
Côté TGV Sud-est, un trafic quasi normal est annoncé.
Dans tous les cas, mieux vaut préparer son voyage en consultant les prévisions de trafic.
Pour les transports urbains, à Lyon, les TCL annoncent que le mouvement national de grève n'aura pas d'impact sur leur réseau.
Dans le monde de l'éducation nationale la grève pourrait être plus suivie que lors des précédentes journées de mobilisation interprofessionnelle. Mais pas question pour le rectorat d'annoncer à l'avance le niveau de mobilisation prévu.
Du côté des raffineries, la mobilisation reste entière malgré les réquisitions. Les membres du "comité de défense pour l'emploi" appellent à un rassemblement ce mardi 18 octobre à partir de 4 heures du matin en soutien aux grévistes de la raffinerie de Feyzin.