C'est un énorme coup de filet pour la police lyonnaise, fruit de nombreux mois d'enquête. Deux go-fast ont été interceptés le 29 janvier en provenance des Pays-Pas et à destination de Vaulx-en-Velin. Après interception et perquisition des lieux de deal, ce sont près de 30 kilos d'héroïne ont été saisis au total pour une valeur de 1,3 million d'euros. Sept personnes ont été déférées devant le parquet.
Dimanche 29 janvier, deux véhicules formant un convoi à grande vitesse "go fast" ont été interpellés par les forces de l'ordre sur l’autoroute A 31 (dite Lorraine-Bourgogne), en provenance des Pays-Bas et à destination de Vaulx-en-Velin.
À leur bord, les policiers trouveront trois individus et... 18 kg d’héroïne. Et c'était loin d'être fini, puisque une fouille approfondie du véhicule principal permettra même de mettre la main sur 10,5 kilos supplémentaires.
Près de 30 kilos de stupéfiants au total
Et dans la foulée, les perquisitions menées par les enquêteurs lyonnais ont permis de saisir encore 2 kg d’héroïne et de cocaïne, ainsi qu’une arme de poing, soit un total de 30 kilos de stupéfiants.
Finalement, ce sont 7 malfaiteurs qui ont été placés en garde à vue, tous en lien direct avec l’exploitation d'un point de deal de Vaulx-en-Velin.
Tout est parti d'un point de deal vaudais
Car c'est de là qu'est partie l'affaire : en avril 2022, des policiers de la sureté départementale du Rhône se sont intéressés à ce lieu de vente de drogue vaudais qualifié de point "d’envergure".
À l'époque, la Cellule de renseignement opérationnel sur les stupéfiants (CROSS69) avait confirmé le rôle central de deux individus sur ce lieu de vente de drogue, où de très nombreux toxicomanes du Rhône et des départements voisins venaient se fournir.
Une surveillance très fructueuse
Les nombreuses surveillances techniques et physiques réalisées au long cours ont permis d’identifier progressivement les différents animateurs de ce point de deal et de localiser des points de stockage de leur marchandise.
Selon les enquêteurs, le chiffre d'affaires quotidien de ce lieu de vente est estimé à 20 000 euros.
Le parquet de Lyon demande le placement en détention
Dix mois après le début des investigations, le succès est donc au rendez-vous pour les policiers. Les malfaiteurs, eux, ont mis en garde à vue dans les locaux de la sûreté départementale du Rhône, puis présentés au parquet de Lyon en vue de l’ouverture d’une information judiciaire. Les concernant, le ministère public a par ailleurs requis un placement en détention provisoire.