Il y a d'abord eu le départ de Michel Havard qui a quitté le groupe Les Républicains, après son vote en faveur du candidat socialiste à la tête de la Métropole de Lyon. En ce qui concerne la mairie, Stéphane Guilland (LR) et Denis Broliquier (UDI) se déclarent candidats.
Au sein du groupe Les Républicains de la Métropole de Lyon, ils ne sont plus 40, mais 39 élus. Michel Havard, ancien député du Rhône, a repris sa liberté après un dernier vote suprenant, aux dires de ses anciens co-listiers.
Michel Havard, qui a soutenu Alain Juppé lors des primaires de la droite, ne s'est pas abstenu comme il l'avait laissé entendre, lundi, lors du scrutin visant à désigner un nouveau président de la Métropole. Il a voté en faveur du dauphin socialiste de Gérard Collomb.
Incompréhension dans les rangs des Républicains
Philippe Cochet regrette que les paroles n'aient pas été suivies des actes. Michel Havard, lui, a pris ses distances avec la politique, pour dit-il, des raisons professionnelles. Et Stéphane Guilland qui a pris la tête des Républicains à la mairie de Lyon, se dit quant à lui, supris.
La bataille pour devenir maire de Lyon fissure l'unité de la droite
Ancien soutien du ministre de l'Economie, Stéphane Guilland devrait affronter Georges Kepenekian, candidat du ministre de l'Intérieur, pour succéder au maire de Lyon.
Jusque là, rien de bien anormal. Là où les choses se compliquent, c'est qu'une autre candidature a été annoncée. Celle du centriste, de l'UDI, Denis Broliquier.
En 2014, la droite était partie unie, derrière Michel Havard, dans l'élection municipale à Lyon.