VIDEO. "La guerre continue en Ukraine, il faut des habits chauds!", les collectes reprennent à Lyon

L'association Lyon Ukraine alerte sur les besoins urgents des populations sur place à l'approche de l'hiver. Vêtements, nourriture et groupes électrogènes sont très attendus.

"C'est très important de donner maintenant car on se rend compte que l'Ukraine est encore bombardée", Marta Dropa, la présidente de Lyon Ukraine dresse un constat alarmant. 

"Depuis le mois de juillet on n'a plus de dons. Je suis allée en Ukraine et j'ai été sensibilisée aux besoins. Je souligne que les dons sont très important, quel que soit la quantité".  

"Je pense qu'on s'habitue à la guerre. L'Europe était stressée à la vue des premières images et petit à petit ça commence à tomber dans l'oubli". 

Ils ont besoin de tout 

Dans l'entrepôt de Vénissieux, plusieurs bénévoles rassemblent des dizaines de cartons. Il y a des plats cuisinés, du matériel médical, des outils. "Ils ont besoin de tout" explique Marco Jimenez, membre de l'association, toujours un carton à la main. 

"On a fait partir deux voitures au front dans les combats et on a rempli de vêtements chauds" raconte-t-il. Un couple arrive avec deux sacs débordants de pulls et de polaires. Le bénévole réceptionne les dons et ajoute : "Tant que la guerre continue, malheureusement on risque de se revoir." 

"On a souvent des retours on était contents car dans un hôpital on nous a envoyé des vidéos pour nous remercier, c'est sur qu'à des milliers de kilomètres on peut faire quelque chose pour l'Ukraine" , conclut-il. 

On cherche de l'alimentation, des sacs de couchages, des groupes électrogènes, des talkies walkies et tout ce qui pourrait servir aux médecins qui interviennent dans des conditions très difficiles.

Marta Dropa, présidente de l'association Lyon Ukraine

"L'Europe a bien accueilli nos millions de réfugiés. Les pays comme la France ont donné beaucoup d'aides, de logements, d'emplois... Mais avec les prix et les problèmes sociaux, les gens ne peuvent plus donner autant."

A la rue chez soi 

"Les conditions de vies sont très compliquées car il n'y a ni toit ni fenêtre pour la plupart des gens. Les familles avec deux ou trois enfants se retrouvent pratiquement dehors" décrit la présidente de l'association Lyon Ukraine. 

"On voit bien qu'il a des familles séparées. Les femmes se battent pour nourrir leur famille et chacun fait quelque chose bénévolement. Certains font des conserves pour envoyer au front par exemple et c'est grâce à cela qu'on résiste depuis neuf mois." 

Le prix du transport multiplié par 4

Au début de la guerre, il y a neuf mois, acheminer un camion coûtait environ 1 500 euros contre 6 000 euros aujourd'hui. Il y a très peu d'essence sur place, et donc c'est difficile d'aller plus à l'Est, là où les  besoins sont les plus nombreux. 

"On n'a pas assez de points de collecte" précise Marta Dropa, "nous en avons un à Vénissieux 41 Boulevard Marcel Mérieux et nous pouvons recevoir les dons dans l'Eglise ukrainienne Saint Athanase de Villeurbanne mais si vous voulez faire des dons, mieux vaut nous contacter avant de vous rendre sur place." 

Les besoins : 

  • Des vêtements chauds, des couvertures, sacs de couchage
  • Des groupes électrogènes, très importants pour les hôpitaux, les crèches, les écoles.
  • Du scotch, film plastique, bâches...  tout ce qui peut remplacer un toît... 
  • Des barres de céréales, fruits secs, chocolat, thé, café.... 

Infos pratiques : lyonukraine@gmail.com 

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