L'été est une période propice au bricolage et aux travaux de jardinage. Avec pour corollaire, des accidents domestiques et des blessures à la main, dont certaines irréversibles. A Villeurbanne, la clinique du Tonkin dispose d'un service SOS mains où l'on soigne et répare autant que possible.
La saison se prête à l'insouciance mais elle s'accompagne trop souvent de lésions graves de la main, dont certaines peuvent revêtir une vraie gravité. Des brûlures par barbecue, des amputations avec une scie circulaire, de sévères entailles causées par un taille-haies, la vie au grand air et les chantiers extérieurs recèlent souvent des pièges, surtout si on les aborde avec trop de légéreté.
On enregistre environ 1 400 000 accidents de la main en France, de la simple coupure à la section franche ou à l'écrasement, qui s'accompagnent nécessairement d'une grosse hémorragie. Il existe des centres spécialisés dans chaque région, qui prennent en charge l'urgence. A Lyon, l'hôpital Grange Blanche et la clinique du Tonkin à Villeurbanne ont développé un savoir-faire particulier en micro-chirurgie.
A elle seule, la clinique du Tonkin traite 4000 à 4500 urgences de la main et 3500 patients en ambulatoire. Une dizaine de chirurgiens se relaient dans ce service "SOS mains" où l'on tente de sauver ce qui peut l'être et où l'on reconstruit aussi pour réduire les handicaps. L'activité en été est soutenue. La clinique du Tonkin a déjà traité 200 cas depuis le début du mois de juillet.
Le reportage d'Elisabeth Phily et Eloisa Patricio :
Quelques recommandations s'imposent pour faciliter l'intervention du chirurgien en cas d'accident grave. Dès lors qu'il s'agit d'un doigt sectionné, récupérez le membre et placez le dans un sac en plastique fermé, sur un lit de glacons. Ne le placez pas directement sur la glace, au risque de brûler les tissus. Dirigez vous en toute hâte vers le centre spécialisé le plus proche.