Les policiers ont interpellé trois individus soupçonnés de vol avec violences en réunion. Les faits se sont produits à Lyon, dans le 4ème arrondissement le 8 novembre dernier. Deux d'entre eux étaient déjà impliqués dans le braquage d'un bureau de tabac de Villeurbanne.
Le 8 novembre dernier, en soirée, un lyonnais de 45 ans avait invité chez lui un inconnu, rencontré via un réseau social, espérant avoir une relation intime avec lui. Mais la rencontre a tourné au vinaigre.
Ligoté et frappé, 30 jours d'ITT pour un Lyonnais de 45 ans
Après avoir ligoté la victime (avec son consentement), l'inconnu en a profité pour faire entrer chez le malheureux deux comparses. Alors qu'il tentait de se défaire de ses liens et de s'opposer aux trois individus, le quadragénaire a reçu de violents coups à la tête. Selon la police, il a notamment été frappé avec un extincteur. L'homme a été laissé inanimé par les trois individus. Ces derniers ont emporté son téléphone portable et sa tablette numérique. Cette agression lui a valu une hospitalisation et une ITT de 30 jours.
Deux mineurs également impliqués dans le braquage d'un bureau de tabac à Villeurbanne
Les enquêteurs ont pu établir le profil génétique d'un des trois individus grâce à des éléments retrouvés sur la corde utilisée pour ligoter la victime. Par ailleurs, un individu a été identifié sur une vidéo de l'agression. Le profil ADN relevé correspondait à une personne mise en examen et écrouée le 5 janvier dernier après une tentative de braquage dans un tabac de Villeurbanne.
Les policiers ont identifié un second suspect, complice du premier lors de ce braquage, également mis en examen et écroué pour cette même affaire. Les deux individus étaient déjà derrière les barreaux, placés en détention provisoire dans des établissements pénitentiaires pour mineurs.
Un troisième mineur appréhendé
Le troisième individu identifié dans l'agression du quadragénaire lyonnais est également un mineur Villeurbannais de 16 ans. Il a été interpellé à son domicile mercredi matin.
Lors de leur garde à vue, les trois agresseurs présumés ont tous trois reconnu les faits. Le trio a nié le caractère homophobe de l’agression. Les trois jeunes ont indiqué avoir l'intention de commettre un cambriolage et ont expliqué avoir "paniqué" devant la réaction de la victime. Un cambriolage qui a mal tourné.
Ils ont été déférés ce jeudi 9 janvier devant le Parquet de Lyon. Une information judiciaire doit être ouverte.