Un incendie s’est déclaré très tôt ce matin du lundi 20 juin, aux alentours de 3h, dans un club de sports de Caluire-et-Cuire. Aucune victime n’est à déplorer mais les dégâts sont considérables. Les origines du feu sont encore inconnues.
Dans la rue Coste à Caluire-et-Cuire, la circulation est bloquée. Quelques badauds poussent des cris de surprise devant l’étendue des dégâts. C’est impressionnant, il faut le dire. Tout le club Ucanfit, à proximité de l'Hôpital de la Croix-Rousse, est parti en cendres. Le feu s’est déclenché à environ 3h ce matin.
"Deux mètres de flammes"
C’est Gilles Magnard, voisin du club, qui a prévenu les pompiers. La toiture aurait pris feu en premier. "A 3h12, j’ai appelé les pompiers car j’ai entendu une pétarade. Je me suis approché de la fenêtre et j’ai vu le feu au milieu du club de sports. Il y avait deux mètres de flammes qui dépassaient la toiture. Petit à petit, les pompiers ont éteint le feu", explique-t-il.
Les conséquences de l’incendie auraient pu être beaucoup plus dramatiques. "Le plus inquiétant, ça a été quand il y a eu un petit peu de vent et que les arbres ont commencé à brûler", poursuit Gilles Magnard, encore sous le choc. "Personne ne voyait rien", raconte-t-il.
"Refaire le club rapidement"
Même si le feu est éteint depuis désormais plusieurs heures, plusieurs pompiers sont toujours sur place. L'un d'entre eux arrose encore une partie du club. Bernard Orlandella gérait le club avec son fils. "Ca fait 40 ans que je suis dans le métier", confie-t-il. Sur les lieux depuis 4h du matin, il prend patiemment acte de tous les dégâts.
"Mon fils m’a prévenu à 4h du matin pour me dire que le club brûlait. Je suis venu le plus rapidement possible. Les pompiers étaient en train d’éteindre le feu. Nous ce qu’on veut, c’est refaire le club rapidement. Je pense que c'est un problème électrique, avec la chaleur. Ça aurait pris au fond, vers les saunas et les hammams", explique-t-il.
Face à l’étendue des dégâts, Bernard Orlandella est plutôt philosophe : "S’il faut refaire, on va refaire (...) si ça se trouve, je vais être bloqué pour un an", déclare-t-il, un peu désolé. "Mon fils est plus affecté. Moi, j'ai plus de bouteille donc j'encaisse. Il n'y a que devant la mort qu'il n'y a pas de solution", ajoute-t-il.
Si l'origine du feu est encore inconnue pour le moment, le propriétaire semble privilégier l'accident et écarter la piste criminelle.
Il n'y a que devant la mort qu'il n'y a pas de solution
Bernard Orlandella, propriétaire du club de sports Ucanfit