Environ la moitié des nappes phréatiques, 51% précisément, était au 1er novembre à "un niveau modérément bas à très bas", a indiqué ce mercredi 14 novembre, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Les nappes phréatiques ayant des niveaux bas se situent notamment en aval de Lyon.
Environ la moitié des nappes phréatiques, 51% précisément, était au 1er novembre 2018 à "un niveau modérément bas à très bas", a indiqué ce mercredi 14 novembre, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). "Un tiers environ des nappes (28%) affichent un niveau modérément haut à très haut" et "le cinquième restant (21%) se situe dans la moyenne", selon ce même communiqué. "Cette situation n'est pas très normale pour cette période d'automne pour laquelle on observe généralement une première incidence de la recharge hivernale", relève le BRGM.
Les nappes phréatiques ayant des niveaux bas se situent dans la vallée du Rhône en amont et en aval de Lyon, mais aussi dans la plaine d'Alsace, le sud de la Vendée, ou encore la plaine du Roussillon selon le communiqué.
"La tendance à la baisse des niveaux est encore très généralisée", poursuit le BRGM. "Cette situation n'est pas très habituelle pour cette période d'automne puisque septembre et octobre correspondent aux premiers mois de recharge attendue, ce qui n'est pas le cas de manière marquée cette année."
Après un excès d'eau au printemps, la pluviométrie a été insuffisante durant tout l'été et une grande partie de l'automne dans l'Hexagone. Ce déficit hydrique joint aux températures hors normes a accentué la sécheresse des sols en surface, et a empêché les nappes souterraines de se remplir normalement.