La ministre de l'Ecologie veut donner plus de prérogatives aux maires des villes traversées par des autoroutes .Elle a affirmé ce matin vouloir confier aux élus la régulation de la vitesse pour les tronçons d'autoroutes concernés , faisant suite à la demande du maire de Valence Nicolas Daragond
La ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, veut donner plus de pouvoir aux maires qui, comme celui de Valence, souhaitent réduire la vitesse de circulation sur les portions d'autoroutes traversant leur ville afin de réduire la pollution.
"Lorsque les maires demanderont un ralentissement de la vitesse de circulation dans les agglomérations traversées, je leur donnerai cette responsabilité-là", a annoncé la ministre sur Europe 1, promettant de "donner davantage de pouvoir d'autonomie aux élus locaux" sur ce sujet.Cette annonce, qui sera faite "à la rentrée", répond à la demande de "maires des grandes agglomérations traversées par des autoroutes et qui subissent des pics de pollution", a expliqué la ministre jointe par téléphone pendant une tournée en Afrique australe pour préparer la COP21.
Dimanche, son cabinet avait indiqué que Ségolène Royal était favorable à l'idée d'abaisser à 90 kilomètres/heure la vitesse sur les autoroutes traversant les villes, comme le demande le maire de Valence (Drôme).Le maire de Valence, Nicolas Daragon (Les Républicains), a fait une demande en
ce sens au ministère le 17 juillet.Sa ville est traversée par l'A7, "l'autoroute du soleil", très fréquentée pendant les vacances, mais aussi le reste de l'année, en raison de sa position stratégique en vallée du Rhône. Actuellement, la vitesse y est déjà réduite de 20 km/h, à 110 km/h.Selon le maire de Valence, une quinzaine de villes en France seraient concernées, avec des autoroutes passant à moins de 300 mètres du centre.
Royal : "je vais donner davantage d'autonomie... par Europe1fr