Les sages-femmes de Grenoble font des émules à Lyon, Clermont et Rennes

A Grenoble, les sages-femmes ont déjà passées 12 nuits sous la tente, ce mardi 10 décembre. Déterminées à camper sur leur position en "campant" devant l'Hôpital Couple Enfant du CHU de Grenoble, elles ont la volonté de voir leur profession évoluer. Leur action est en passe de faire des émules.

Depuis mi-octobre, de nombreuses sages-femmes de France, tout mode d'exercice confondu (du public, du privé, libérales, territoriales, étudiants) sont en grève. Un mouvement national suivi par 80% de la profession.

Les revendications principales portent sur l'obtention d'urgence d'un statut médical qui permette aux sages femmes "d'exercer leur profession avec l'autonomie et l'indépendance nécessaire" et d'être rémunérées "à la hauteur de leurs responsabilités et de leur compétences". Elles souhaitent aussi être "affichée" comme praticien médical de premier recours pour la santé des femmes (gynécologie et grossesse).

Après une première journée nationale de mobilisation, qui a réuni 25% de la profession dans la rue, les sages-femmes ont été reçues par la Ministre Marisol Touraine. Cette réunion a débouché sur la mise en place d'une série de réunions. 

En attendant, à Grenoble, depuis le jeudi 28 novembre, ces femmes et ses hommes se sont relayés nuit et jour, par des températures parfois glaciales et sous la neige, pour montrer à la Ministre leur détermination "à aller jusqu'au bout".

Une initiative désormais imitée à Lyon, les sages-femmes de Clermont et Rennes prévoyant aussi de faire de même. Lundi 16 décembre, une manifestation nationale de la profession est prévue à Paris.

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