Au Puy-en-Velay, 160 responsables d'établissements ont reçu le label "employeur partenaire des sapeurs-pompiers". Un dispositif indispensable dans un département où les volontaires représentent plus de 90% des effectifs du service d'incendie et de secours.
Pierre est pompier volontaire depuis 8 ans. Il travaille dans une petite entreprise qui fabrique des matelas et des couettes en laine de pays. Mais même au boulot, il a toujours sur lui son bip, son boîtier d'alerte, qui lui sert à savoir quand il doit partir en intervention.
Pour que cela soit possible, il a trouvé un poste dans une entreprise qui a passé une convention avec le SDIS, le Service Départemental d'Incendie et de Secours. Il peut donc quitter son poste à tout moment ou presque pour intervenir sur un feu ou un accident, sans que cela ne pénalise pour autant son employeur : les heures passées en intervention sont rattrapées... plus tard. L'entreprise s'engage aussi à libérer le sapeur-pompier volontaire pour qu'il puisse suivre des formations, une dizaine de jours par an en moyenne.
Dans un département qui compte 1600 sapeurs-pompiers volontaires pour une centaine de professionnels, le problème est surtout d'avoir les effectifs nécessaires aux interventions pendant la journée. D'où ce label national lancé en 2012 pour convaincre les entreprises d'accepter d'embaucher… des pompiers volontaires.
"Un acte citoyen" qui permet à l'entreprise comme au salarié de s'y retrouver. En Haute-Loire, 375 pompiers volontaires bénéficient de cette convention qui leur permet de mener à bien leurs deux activités.