Dimanche 8 octobre 2017, une pilote et son copilote ont perdu la vie à Arith, en Savoie, alors qu'ils participaient au rallye des Bauges. Leur véhicule s'est embrasé après une sortie de route. Ce lundi midi, une minute de silence a été observée sur le lieu du drame en hommage aux deux victimes.
Au lendemain du drame, l'émotion est encore vive à Arith, en Savoie. Ce lundi 9 octobre 2017, à 12h, les organisateurs du rallye des Bauges ont observé une minute de silence sur les lieux de l'accident, en mémoire d'Alison Josserand et Romain Mercuri. Le jeune couple de 24 et 25 ans a péri dimanche après une sortie de route qui a provoqué l'embrasement de leur véhicule.
D'après les premiers témoignages, la R5 GT Turbo a violemment heurté le parapet d'un pont du côté gauche, celui du réservoir. Le véhicule a alors pris feu. Les pompiers ont éteint l'incendie, mais ils n'ont pu que constater le décès des deux jeunes participants.
On prend ça en pleine figure
Du côté des participants au rallye, le choc est énorme, en particulier pour l'équipage qui suivait la voiture accidentée. "On est décontenancés, déboussolés", admet Olivier, membre de l'ASAC, l'Association Sportive Automobile Club de Savoie. "On n'a pas l'habitude, et je dirais heureusement. On prend ça en pleine figure". Une cellule psychologique a été mise en place pour accompagner la famille ainsi que les équipages présents.
Sur les réseaux sociaux, les hommages aux victimes se multiplient après ce dimanche noir, également marqué par la mort d'un pilote périgourdin sur le rallye de Sarlat, en Dordogne.
Triste WE de course en France au #Rallye des #Bauges et de #Sarlat.
— Motorseries (@Motorseries) 8 octobre 2017
RIP Alison Josserand / Romain Mercuri / Anthony Mora
Condoléances pic.twitter.com/OaqNVdnNhl
Originaires d'Epierre, ee Maurienne, Alison Josserand et Romain Mercuri participaient à leur 12ème rallye. C'était la première fois que la jeune femme occupait la place de pilote.
Les gendarmes du Châtelard, en charge de l'enquête, doivent maintenant examiner ce qu'il reste du véhicule accidenté afin d'éclaircir les circonstances de l'accident. Ils doivent notamment déterminer si le système automatique d'extincteur, dont la voiture était équipée, a fonctionné ou non.