Le président de l'université Savoie Mont-Blanc tente de rassurer les étudiants après une agression survenue lundi sur le campus. Il affirme que ces faits n'ont "pas le moindre lien" avec l'affaire Victorine.
L'affaire suscite l'inquiétude à l'université Savoie Mont-Blanc. Une étudiante de 22 ans a été agressée sur le campus de Jacob-Bellecombette lundi 5 octobre. Alors qu'elle s'installait au volant de sa voiture, elle affirme avoir été victime d'une tentative d'étranglement. La jeune femme aurait réussi à se débattre avant de s'enfuir en courant. Une enquête a été ouverte par la police de Chambéry qui a lancé un appel à témoins.
"Depuis ces événements, l’université Savoie Mont Blanc et le commissariat de police de Chambéry ont renforcé la surveillance à proximité et sur le campus", affirme l'université dans un communiqué, ajoutant que "des rondes sont actuellement mises en place sur le campus". Dès que l'affaire a éclaté, les enquêteurs avaient appelé à la prudence quant aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux.
C'est désormais le président de l'université qui entend "démentir d’autres rumeurs infondées apparues sur les réseaux sociaux". "Il m’est possible de vous affirmer que ces faits n’ont pas le moindre lien avec l’affaire 'Victorine'", a souligné Denis Varaschin dans un message adressé aux étudiants du campus de Jacob-Bellecombette, mardi 6 octobre.
Ces rumeurs ont pris de l'ampleur lorsqu'une seconde étudiante "a pris peur" en voyant un couple divaguer autour de sa voiture, mardi soir. Selon la police de Chambéry, ces deux affaires "n'ont rien à voir". Dans ce cas, il n'y a pas eu d'agression et "le mode opératoire est complètement différent", souligne-t-on au commandement de la Direction départementale de la sécurité publique de la Savoie.
Quelques jours après ces faits, la direction de l'université veut rassurer, affirmant que la "situation (est) sous contrôle". "Le temps que l’enquête aboutisse, les étudiants sont appelés à rester vigilants, à éviter de se déplacer de manière isolée et à ne contacter la police uniquement s’ils se trouvent en situation de danger ou témoin d’une agression pour ne pas pénaliser l’enquête en cours", indique-t-elle. Le service de santé est également mobilisé pour "rassurer les étudiants qui exprimeraient le besoin d'être entendus".