Les ex-salariées de Spirel sont fixées sur leur sort depuis ce mardi 4 avril 2017. Le tribunal de Grande instance d'Albertville les a intégralement déboutées. Lors d'une audience le 7 février dernier, elles avaient réclamé de meilleurs indemnités de licenciement à Somfy.
L'épilogue est désormais connu dans le feuilleton à multiples rebondissements qu'a constitué l'affaire Spirel. Le tribunal de Grande instance d'Albertville en Savoie a "entièrement débouté" ce mardi 4 avril 2017 les ex-salariées de l'entreprise de Saint-Rémy-de-Maurienne.
Lors d'une audience mardi 7 février 2017, elles s'étaient retrouvées face à Somfy, leur premier employeur qu'elles accusent d'avoir orchestré la fin de leur usine. Leur principale revendication : obtenir de meilleures indemnités de licenciement alors que beaucoup n'ont touché que le minimum légal.
La lutte commence en septembre 2010 quand Somfy veut fermer l’entreprise Spirel basée à St-Rémy-de-Maurienne, dernière fabrique de Stators, des petits moteurs pour volets électriques.
Finalement, l’entreprise est rachetée par Chappel industrie qui ne conserve que 107 emplois sur 222.
Trois ans plus tard, les caisses sont vides et l’entreprise est placée en redressement judiciaire.
Le 21 juillet 2014, le tribunal de commerce de Chambéry prononce la liquidation.
L'audience du 7 février était présentée comme celle de la dernière chance.
La décision de justice rendue ce mardi 4 avril met fin à une longue bataille judiciaire, une bataille perdue pour les ex-Spirel.
35 d'entre elles, sur les 107 licenciées n'ont toujours pas retrouvé d'emploi.