Un père de famille était jugé ce lundi 16 avril 2018 devant le tribunal correctionnel d’Albertville pour avoir frappé à mort son chiot, à coups de hache, devant sa femme et son fils. Le tribunal a ordonné une expertise psychiatrique, en attendant, le prévenu dormira en prison.
Le chiot avait la patte cassée ... Il a expliqué avoir voulu euthanasier l'animal car il ne voulait pas d'un chien handicapé.
Un homme de 37 ans, originaire de Grignon, était jugé ce lundi devant le tribunal correctionnel d'Albertville pour avoir sauvagement tué sa petite chienne à coups de hache sous les yeux de sa femme et son fils de 11 ans.
L'audience a révélé le climat de violence et de terreur qui régnait dans la famille depuis des années.
La mère et les 5 enfants de la famille (trois étant nés d'une précédente union de la mère) étaient régulièrement la cible de violences physiques et verbales : gifles, fessées, brimades ...
Pour des "raisons éducatives" a-t-il justifié, l'accusé n'avait pas hésité par exemple à enfermer son fils dans un placard lorsqu'il avait 4 ans. Il aurait aussi dit à sa fille dyslexique "prend une corde et pend toi".
Au moment des réquisitions, la procureur de la République a demandé une expertise psychiatrique pour pouvoir requérir et, à défaut, une peine de 30 mois d'emprisonnement dont 12 mois de sursis avec mise à l'épreuve pendant trois ans et obligation de soins.
Finalement, le tribunal a ordonné une expertise psychiatrique et renvoyé l'affaire au 24 mai prochain. En attendant, le prévenu est maintenu en détention préventive.
Les défenseurs des animaux, suivent de près cette affaire. Ils réclament une peine exemplaire.
Une pétition a d'ailleurs été lancée sur internet : Condamnation lourde pour le meutre de son chien - tué à la hache et brûlé -
Elle a recueilli à ce jour plus de 7.000 signatures.