Le septuagénaire a soudainement basculé dans un ravin samedi matin alors qu'il encadrait une randonnée sur un sentier du massif des Bauges, au niveau du sommet du Parc du mouton, un point à 1859 mètres d'altitude. Une autopsie sera réalisée lundi à Grenoble.
Un accident survenu en haute-montagne savoyarde a coûté la vie à ce marcheur aguerri, samedi un peu après midi. Le drame a eu lieu aux abords d'un sentier du massif des Bauges, sur la commune de Verrens-Arvey, en Savoie. Jean Fléchier, 70 ans, était président du Comité de Savoie de la randonnée pédestre.
Le randonneur encadrait un groupe d'une dizaine de personnes (avec 4 autres animateurs formés) sur un sentier balisé, relativement facile d'accès mais proche de pentes très raides, au niveau du sommet du Parc du mouton, à 1859 mètres. Après une chute de plus de 100 mètres, il serait mort sur le coup, selon les secours qui ont prononcé son décès sur place.
D'après les deux personnes qui lui emboîtaient le pas, le septuagénaire aurait "subitement basculé, sans un cri, sans un geste", laissant croire à un malaise de l'animateur.
Son corps a été rapatrié au centre hospitalier d'Albertville par l'hélicoptère de la sécurité civile, Dragon 74. Une autopsie sera réalisée demain à Grenoble dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet d'Albertville afin de faire la lumière sur les circonstances de cet accident. Elle a été confiée au peloton de gendarmerie de haute-montagne d'Annecy.
Les marcheurs qu'il accompagnait, un groupe venu de Barberaz, dans l'agglomération chambérienne, sont redescendus "bouleversés" dans la vallée, selon Jean Perrod, président de l'association Tourisme loisirs culture et vice-président du comité de la Savoie de randonnée pédestre.
Le bénévole rappelle que Jean Fléchier était un randonneur très expérimenté, par ailleurs formateur pour les animateurs bénévoles du département : "La sécurité était sa priorité. Il était très appliqué en matière de respect des règles". Jean Perrod décrit un homme "très vif, vraiment modeste, profondément gentil". Ce retraité de l'industrie agro-alimentaire était revenu en Savoie, à La Ravoire, après plusieurs années passées sur l'île de la Réunion. Il avait deux enfants.