Face aux fortes chaleurs et à l’épisode de pollution de l’air, où le seuil d’alerte de niveau 1 est atteint, la ville de Chambéry a donc pris des mesures pour améliorer la qualité de l’air dès ce mercredi 26 juin 2019.
Ce mercredi 26 juin 2019, le grand Chambéry et la ville de Chambéry ont enclenché le tarif qualité de l’air, afin d’améliorer la qualité de l’air pour faire face à l’alerte pollution.
L’épisode de pollution atmosphérique de type « estival » qui a débuté ce mardi 25 juin 2019 sur la Zone urbaine des pays de Savoie s’étend maintenant sur la zone alpine Savoie.
Zone urbaine des Pays de Savoie :
Seuil estival en cours – seuil d’alerte 1 (vigilance orange)
Zone alpine Savoie :
Seuil estival en cours – seuil d’alerte 1 (vigilance orange)
Le dispositif préfectoral a donc été activé et plusieurs mesures réglementaires sont entrées en vigueur, notamment le tarif à 1 euro pour une journée de bus sur le réseau Stac ou de location d’un vélo classique, et la mise en place de plusieurs contrôles sur l’interdiction de brûler des déchets végétaux.
Il est donc conseillé de privilégier la marche à pied et le vélo pour des trajets courts, notamment durant les heures les plus fraîches de la journée et du soir, et de favoriser le covoiturage et les transports en commun pour les trajets plus longs.
Un abaissement de la vitesse de 20 km/h a également été mis en place sur les routes supérieures ou égales à 90 km/h, et pour les axes dont la vitesse autorisée est égale à 80km/h, la vitesse est limitée à 70 km/h.
Si l’épisode de pollution passe au niveau d’alerte 2, des zones de circulation différenciée seront mises en place par le Préfet pour restreindre la circulation aux véhicules les moins polluants, en se basant sur les certificats qualité de l’air.
La ville et l’agglomération de Chambéry invitent donc tous les habitants à s’équiper d’une vignette Crit’air.
Il est possible de commander cette dernière sur le site certificat-air.gouv.fr à partir des informations figurant sur la carte grise du véhicule.
Reportage de Jérôme Ducrot, Frédéric Pasquette et Azedine Kebabti