Des conditions de travail dégradées d'année en année : les salariés de la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) se sont rassemblés mardi 13 novembre à Chambéry pour exprimer leur ras-le-bol. Un mouvement de grève organisé à l'appel des syndicats (CGT et Force ouvrière).
"Non aux licenciements abusifs", "pour des conditions de travail humaines", "non à la fermeture des permanences". Les pancartes brandies sous les fenêtres de leur employeur sont sans équivoque : les salariés de la CPAM à Chambéry sont excédés. Des mots durs pour exprimer leur lassitude de voir leurs conditions de travail se dégrader d'années en années. Ils se sont rassemblés ce mardi 13 novembre, à l'appel des syndicats (CGT et Force ouvrière), devant leur agence.Parmi la liste des doléances présentée aujourd'hui, les syndicats réclament l'arrêt "des licenciements abusifs" et de "la remise en cause des temps partiels". Ces derniers vont jusqu'à exiger des "conditions de travail humaines" et cesser "la politique dictatoriale basée sur la terreur et l'intimidation". Ils espèrent ainsi obtenir des embauches en contrat à durée indéterminée pour soulager les équipes actuelles.
Salariés en colère
Les salariés n'en sont pas à leur premier rassemblement. En avril déjà, ils protestaient contre la réduction des effectifs, déplorant le non remplacement des départs à la retraite. Certains membres de la direction s'étaient engagés, à l'époque, à porter leurs revendications.
Les employés de la CPAM attendent toujours de leur hiérarchie des annonces concrètes.