Les anciens salariés de l’entreprise de barquettes en aluminium espéraient obtenir une entrevue avec le chef de l’État, à Chambéry ce jeudi 22 décembre pour inaugurer l’hôpital.
"On a l’impression de passer au second plan. Il était à 500 mètres de nous, il aurait pu se déplacer". Les ex-salariés d’Ecopla ne cachaient pas leur déception ce jeudi 22 décembre de ne pas avoir pu s’entretenir avec François Hollande, venu inaugurer l’hôpital de Chambéry. À la place, ils n'ont obtenu qu'une entrevue avec un conseiller du secrétariat au commerce.
Une dizaine d’anciens salariés étaient venus à la rencontre du chef de l'État, accompagnés de Paul Rivier, l’ancien PDG des sociétés Téfal et Calor, qui soutient leur projet de Scop (société coopérative et participative) pour Ecopla.
Pour lui, la décision du tribunal de commerce de céder l’entreprise française après sa liquidation au groupe italien Cuki n’est pas justifiée : "Industriellement, Ecopla est une entreprise performante". L’ancien PDG estime que les salariés d’Ecopla font même un métier d’avenir alors que les livraisons alimentaires à domicile se multiplient.
Plus tôt jeudi, les employés avaient accepté de lever le blocage de l’entreprise, à condition que le matériel ne soit pas retiré. En échange, ils ont obtenu la possibilité de rencontrer le repreneur italien de la société lors d’une table ronde organisée le 10 janvier prochain à Bercy.