Journée de mobilisation pour les élèves du Lycée Louis Armand de Chambéry, ce jeudi 24 mars. Ils ont organisé le blocus de leur établissement pour protester contre les mesures de sécurité voulues par le président LR du Conseil régional Auvergne Rhône-Alpes.
Le lycée Louis Armand fait partie des 15 établissements qui doivent expérimenter, dès les vacances de Pâques, les tourniquets de sécurité avec badges, voire les caméras de vidéosurveillance. "Dépense inutile", "stigmatisation", ce sont les mots qui revenaient ce jeudi matin dans les rangs des lycéens mobilisés contre le dispositif. "C'est parce qu'on est à Chambéry-le-Haut qu'on nous impose ce flicage", lance un jeune, "on n'en a pas besoin, c'est un établissement comme un autre!".
A l'extérieur de l'établissement, huit voitures ont été brûlées durant le premier trimestre, l'une d'elle avait d'ailleurs été utilisée pour foncer dans les grilles de l'établissement. Louis Armand avait alors demandé une sécurisation de son parking extérieur, mais pas de portiques, ni de tourniquets.
Interview
Intervenant: Pierre Thaye, représentant des élèves du Lycée Louis Armand