Les collectionneurs de timbres se font de plus en plus rares, mais ils existent encore. Dans le cadre de la journée régionale de la philatélie, ils étaient réunis à Chambéry ce lundi, à la recherche de la pièce qui pourrait compléter leur collection.
Sa valeur est très variable en fonction de son état mais surtout de sa rareté, allant de quelques centimes à plusieurs centaines de milliers d’euros. Preuve que le timbre exalte encore les passions, même si le courrier n’est plus ce qu’il était, même si les philatélistes se font de plus en rares. Ce lundi 11 novembre, certains d’entre eux se sont retrouvés à Chambéry.
Collectionner les timbres, une thérapie
Parmi eux, Stéphane, passionné de philatélie depuis l'enfance : "Quand j’avais 8 ans, j’ai commencé par les timbres avec des oiseaux. Quand on fait une collection thématique, ça permet d’ouvrir sa collection au monde entier, pas qu'à la France, donc ça me faisait voyager."
Désormais, il voit dans la philatélie un aspect thérapeutique : "Si on a des soucis dans la vie, on classe du timbre et on n’a plus de soucis, on oublie tout. Je ne peux même pas écouter de la musique ou regarder la télé, ça me dérange. Il faut que je sois dans le calme."
Chercher l'introuvable
D’autres sont des philatélistes rêveurs. Laurent, lui, possède près de 600 000 timbres dans sa collection, sans compter les doubles. Mais il est toujours à la recherche de l'introuvable.
"Je viens ici car j’aime bien compléter ma collection de timbres que je fais depuis l’âge de 3 ans. Et quand j’ai complété une collection, je pars sur une autre. En tant que collectionneur, je cherche toujours les timbres que je n'ai pas trouvés."
Aujourd'hui, la valeur d'un timbre est très variable, les plus chers peuvent valoir jusqu’à 400 000 euros.
Le plus cher, c’est un timbre neuf, en parfait état. Il faut qu’il soit parfaitement centré et qu’il ait toutes ses dents. De toute façon, un timbre édenté, ça ne vaut rien aujourd’hui.
LaurentCollectionneur
La collection thématique
Dans les allées de la bourse aux timbres, Alain ne collectionne que les pièces à l'effigie de sapeurs-pompiers : "Quand j’ai commencé, j’habitais en région parisienne. Et il y avait de nombreuses casernes qui faisaient des bourses avec le thème pompier", retrace-t-il.
Aujourd’hui, il est toujours possible de poster une lettre en y collant un timbre ancien, chiffré en francs, voire en anciens francs, à condition évidemment de convertir sa valeur en euros.