Ce jeudi 25 mai, se déroulait en Savoie, la 5e édition des rencontres entre les chauffeurs routiers européens, à l’initiative de la CGT transports.
Jeudi 25 mai 2017, jour chômé, une aubaine pour la CGT Transports qui en a profité pour créer une rencontre entre les chauffeurs de toutes les nationalités. Le but ? Discuter de leurs conditions de travail.
Au cœur des débats, la position des routiers de l’est souvent accusés de concurrence déloyale, puisqu’ils sont rémunérés quatre fois moins qu’un chauffeur français, allemand ou italien.
Une situation difficile pour eux, comme l’explique Tomasz : "On voit beaucoup de différences entre un chauffeur français et un Polonais. D’abord en ce qui concerne le salaire, mais aussi le temps de travail. En fin de semaine, les Français peuvent rentrer chez eux. Nous, nous devons rouler au moins deux semaines avant de pouvoir le faire."
La réglementation du temps de conduite est la même pour tous, mais les inégalités se creusent sur les temps de chargement, déchargement ou attente, autant d’heures non payées par les patrons à l'est.
Pourtant, un décret européen oblige à rémunérer un chauffeur selon les critères du pays qu'il traverse, mais il n'est pas appliqué.
Une situation qui entretien l'animosité face aux chauffeurs de l'est qui sont, de fait, sous-payés.
Après moult discussion à la fin de ces rencontres tout le monde a cependant fini par se mettre d’accord.