Coronavirus. Port du masque obligatoire : la mairie de Val d'Isère recule

Alors que le Conseil d'Etat a rejeté vendredi l'arrêté du maire de Sceaux (Hauts-de-Seine), qui imposait le port du masque obligatoire aux habitants, le maire par intérim de Val d'Isère (Savoie) a quant à lui été contraint de modifier son arrêté municipal.

Après Sceaux (Haute-de-Seine) et Royan (Charente-Maritime), la commune de Val d'Isère (Savoie) est elle aussi contrainte de reculer sur la question du port du masque obligatoire. Le maire par intérim Gérard Mattis a dû modifier l'arrêté municipal du 8 avril dernier qui imposait le port du masque dans sa commune.
 

 

Le port d'un masque "fortement conseillé"


Depuis le mardi 14 avril, le port d'un masque n'est plus "obligatoire" dans la station savoyarde mais "fortement conseillé", comme l'indique la nouvelle version de l'arrêté municipal. Sortir sans masque n'expose donc plus les Avalins à une sanction, tandis que le premier arrêté prévoyait une amende de 38 euros pour les contrevenants. 

"Pour toutes sorties autorisées justifiées par l’attestation de déplacement dérogatoire officielle en vigueur dûment complétée, il est fortement recommandé que la partie inférieure du visage incluant les voies respiratoires (bouche et nez) soit recouverte d’un masque de protection respiratoire individuelle", peut-on lire dans la nouvelle mouture de cet arrêté municipal. 

 

Un arrêté qui "ne rentrait pas dans le cadre juridique"


Le 8 avril dernier, le maire par intérim avait décidé de généraliser le port du masque dans sa commune, dans l'objectif de "protéger chaque concitoyen et lutter contre la propagation du virus COVID-19". Bandana, foulard et cache-nez étaient autorisés, étant donné les difficultés d'approvisionnement et l'impossibilité pour la commune de fournir un masque à chacun des 1600 habitants recensés en ce moment.
 

Mais la Préfecture de la Savoie a indiqué à l'édile que cet arrêté "ne rentrait pas dans le cadre juridique". D'où la modification qui a suivi une semaine plus tard. 

En attendant les masques promis par le Conseil Régional, Gérard Mattis se félicite de voir de plus en plus d'habitants porter des protections. "Ca a servi à véritablement sensibiliser la population. C'est une question de responsabilité individuelle. C'est leur santé et celle des autres. Tout cela va nous permettre d'envisager sereinement la saison d'été qui doit démarrer le 4 juillet".


 
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