Louis Pétraz était secrétaire du Comité clandestin de Libération pendant la Seconde Guerre Mondiale. Le 22 août 1944, même s'il savait que la France n'était pas encore totalement libérée, ni même la Savoie d'ailleurs, il se rappelle du soulagement qu'il a ressenti, de "l'air" qui arrivait enfin.
"Ce jour là, on a senti que la liberté était peut-être arrivée. Quand on a vu les Allemands partir, on savait que la guerre n'était pas terminée, on savait que la Libération n'était pas complète, mais on sentait pour la première fois, un peu d'air qui arrivait!" Louis Pétraz a les cheveux blanc, le souffle court mais toujours cette hargne dans la voix. Aujourd'hui, c'est l'un des derniers survivants de la Libération de Chambéry. Il a tenu a être présent pour les commémorations organisées par la ville en ce 70e anniversaire.
La longue libération de la Savoie
En 1944, Louis Pétraz était secrétaire du Comité clandestin de Libération qui s'est ensuite installé à l'Hôtel de Ville sous l'autorité de Lucien Rose. Pendant ce temps, les Allemands fuyaient vers l'Italie, par la vallée de la Maurienne et de la Tarentaise. En octobre, la Savoie est presque totalement libérée, sauf ces vallées où les forces Allemandes se battent avec acharnement et resteront sur les hauteurs de la frontière franco-italienne jusqu'au dernier moment, le 8 mais 1945.Reportage Yoann Étienne et Frédéric Pasquette: