Des repreneurs sont intéressés par l'usine Rio Tinto de Saint-Jean-de-Maurienne, menacée de fermeture, ont indiqué jeudi 13 décembre le ministère du Redressement productif et le groupe.
Des repreneurs sont intéressés par l'usine d'aluminium Rio Tinto Alcan de Saint-Jean-de-Maurienne, menacée de fermeture, ont indiqué jeudi 13 décembre le ministère du Redressement productif et le groupe.
Selon le quotidien économique Les Echos de jeudi, il y aurait "deux projets de reprise", dont l'un par l'industriel allemand Trimet, un spécialiste de l'aluminium qui dispose de cinq sites outre-Rhin.
L'hypothèse que l'un des dossiers de reprise puisse inclure l'intervention du Fonds stratégique d'investissement (FSI), comme l'avance Les Echos, n'a été ni confirmée, ni infirmée par le ministère. C'est "possible, comme dans tout projet industriel", s'est-on borné à expliquer.
"LE PROCESSUS AVANCE BIEN"
Dans un communiqué Rio Tinto Alcan indique avoir "mis en place un processus rigoureux de recherche d'un repreneur dont le modèle d'affaires conviendra mieux à la réalité de l'aluminerie située en Maurienne". Il précise avoir "reçu quelques offres conditionnelles, actuellement en cours de précision".
"Le processus avance bien, mais comme pour toutes les alumineries à la fin de leur contrat énergétique, il est crucial pour ces repreneurs potentiels de s'entendre sur un contrat d'approvisionnement électrique suffisamment compétitif pour que l'usine soit rentable sur le long terme", explique Arnaud Soirat, un cadre du groupe, repris dans le communiqué.
Le ministère du redressement productif a démenti mercredi que la nationalisation du site soit étudiée par Bercy, comme l'affirmait Le Monde.