Le ministre des transports Alain Vidalies sur le chantier du Lyon-Turin à Saint-Martin-de-la-Porte en Savoie

Jeudi 27 août, Alain Vidalies, le secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche s’est rendu, accompagné de son homologue italien, à Turin, puis en Savoie pour une journée consacrée à la liaison ferroviaire Lyon-Turin.

Reportage. Faire le point sur l’avancement du projet et rencontrer les équipes investies sur le terrain. Tels étaient les objectifs d’Alain Vidalies qui s’est rendu, jeudi, à Saint-Martin-de-la-Porte après avoir quitté Turin où il a eu un entretien avec Graziano Delrio, le ministre des Transports italien. 

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— Maurienne Expansion (@madeinmaurienne) 27 Août 2015

Arrivé aux alentours de 15h, il a rencontré les équipes TELT (Tunnel Euralpin Lyon Turin) et les entreprises du chantier.

Reportage de Valérie Chasteland et Vincent Habran

Lors de son discours, Alain Vidalies a confirmé l'engagement pris par l'Union européenne le 29 juin dernier de financer le projet à hauteur de 40% à partir de 2017, soit 813 millions d'euros supplémentaires d'ici à 2019.  Depuis janvier, 128 mètres auraient déjà été creusés.

Mais côté italien, le son de cloche n'est pas tout à fait le même et les travaux auraient pris un peu de retard. Une seule galerie a été creusé contre trois en France.

Graziano Delrio, le ministre des Transports italien a tenu à rappeler l'importance de l'exemplarité du chantier. Raison pour laquelle tout serait fait pour que les mafias ne s'y infiltrent pas. 

Les deux ministres ont aussi visité le chantier de la galerie de reconnaissance. Située à 650 mètres de profondeur au bout d'une descenderie de 2,4km de long, parcourue de canalisations, elle doit préfigurer ce que sera le tunnel définitif. Elle accueillera à terme l'une des voies de la future LGV franco-italienne. Entamés en début d'année, les travaux doivent durer entre cinq et huit ans.