"Arrêtez-moi aussi", c'est le titre de la vaste opération de mobilisation lancée ce samedi 16 novembre par Greenpeace pour réclamer la libération des "30 de l'Arctique", ces 28 militants et 2 journalistes en prison en Russie pour avoir escaladé une plate-forme de Gazprom.
Dès 14 heures, place Félix Poulat à Grenoble, des représentants de Greenpeace se sont symboliquement enfermés dans une cellule, à l'image des "cages" dans lesquelles les "30 de l'Arctique" comparaissent au tribunal, en Russie. Les passants étaient invités à signer une pétition de soutien et à s'enfermer, eux aussi, dans cette cellule.
Voilà deux mois que les 30 militants sont maintenus en détention en Russie pour avoir voulu dénoncer les dangers du forage pétrolier en Arctique, en escaladant une plate-forme de Gazprom. Inculpés "de piraterie", un crime passible de 15 ans de prison en Russie, et de "hooliganisme", ils ont été transférés à Saint-Pétersbourg.
Le procureur russe doit décider, ce dimanche 17 novembre, s'il prolonge ou non leur détention préventive. S'il ne le fait pas, la justice russe a jusqu'au 24 novembre pour décider d'ouvrir un procès ou de les libérer.
L'appel à manifester pour le libération des "30" a été lancé dans 40 pays et 20 villes en France. Dans la région, les mêmes actions ont eu lieu à Grenoble, à Chambéry, à Lyon et à Clermont-Ferrand.