Ce vendredi 24 janvier, la ministre de la Santé, a tenu un point-presse sur la mort des nourrissons à l'hôpital de Chambéry. Marisol Touraine a évoqué un "accident de production isolé" dans le Laboratoire Marette pour justifier la contamination. Elle a aussi parlé d'un 5e cas.
"L'hypothèse la plus probable" pour expliquer les décès des bébés à l'hôpital de Chambéry est "un accident de production isolé survenu le 28 décembre sur le site de production du laboratoire Marette" ayant fourni les poches de nutrition incriminées, a annoncé la ministre.
Selon Marisol Touraine, "il n'y a pas de lien entre les pratiques de l'hôpital de Chambéry et la contamination des poches", même si des remarques peuvent être faites à l'hôpital "sur certains points de vigilance", comme les conditions de conservation ou le respect des dates limites.
"L'inspection menée a écarté tout lien de causalité entre les dysfonctionnements observés à Chambéry et les décès", a souligné la ministre. Rappelons que pour les trois cas de décembre 2013, les décès des bébés ont été imputés à un choc septique provoqué par un germe rare, une entérobactérie non décrite jusqu'ici, retrouvé dans des poches de nutrition Marette.
Récit Xavier Schmitt
Un cinquième cas?
Outre les trois cas dits "officiels", c'est à dire les décès survenus en décembre 2013, un quatrième cas a été révélé il y a quelques jours. Le décès remontait à mars. Lors de la conférence de presse, la ministre de la Santé a aussi parlé d'un cinquième cas suspect pour un bébé décédé dans des conditions similaires en décembre 2012.