C'est le grand retour de la pomme sur les étals. Elles seront moins nombreuses que l’an dernier mais plus sucrées grâce au soleil de l'été indien, comme à Sainte-Hélène sur Isère, près d'Albertville
Elstar, Canada, Golden, Reine des reinettes, Melrose, Dalinco, Gold Rush, Granny smith, Fuji, Pink lady, Royal Gala, ça y est, elles sont toutes là. On finit juste de récolter les toutes dernières variétés, un peu plus tard que l'an passé. Mais elles seront moins nombreuses cette année. Comme dans une exploitation de Sainte-Hélène sur Isère. Seulement 60 saisonniers sont là pour récolter contre 80 l’an passé ou chez Aline Berthet, pomicultrice. Une moindre récolte n’est toutefois pas une mauvaise nouvelle.
15% de moins
"Quand il n’y a pas trop de fruit sur les arbres, ça fait des fruits plus sucrés et plus gouteux", souligne-t-elle. La jeune femme estime à environ 15% la baisse de récolte. La gestion des stocks sera donc d’autant plus importante.
Aline a repris les terres de son oncle il y a six ans. Sur 23 hectares, ce sont 600 tonnes de pommes par an qui sont cultivées en agriculture raisonnée sous le label Vergers écoresponsable de Savoie. Et 35 % sont vendus directement aux consommateurs.
