Musilac, c'est fini ! La 13ème édition s'est achevée avec l'incontournable phénomène Stromae. La production du chanteur avait interdit caméras et journalistes. Il faudra se retrancher sur les images du public... Moins médiatique et plus accessible, Seasick Steve a enflammé ses fans.
Seasick Steve, 73 ans au compteur, est un survivant. Ce voyageur infatigable, qui doit son surnom à un mal de mer chronique, a largué les amarres familiales à l'âge de 13 ans pour parcourir le monde. Le blues et le folk dans les veines, il a longtemps connu la galère avant de connaître la gloire il y a seulement une poignée d'années.Ami de Janis Joplin et de de Kurt Cobain, le Californien a entrevu la lumière dans le sillage de grands bluesmen. Avec son batteur aussi génial que barré, Seasick Steve séduit aussi bien les puristes que la jeune génération. Parmi les innombrables instruments bricolés par Steve, on trouve aussi bien un banjo à base d'enjoliveur de voiture qu'une planche à laver des années 60.
Le blues country de Seasick Steve a réchauffé l'atmosphère humide des bords du lac du Bourget, mais le vieux vagabond a surtout insufflé un vrai vent de sympathie auprès du public de Musilac.
Reportage de Damien Borelly & Grégory Lespinasse
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Le succès du Festival ne s'est pas démenti. 33 concerts, trois artistes par jour et un public nombreux.
Un petit bémol toutefois : une production qui a beaucoup "vérouillé" les rencontres et les interviews avec les artistes auprès des médias présents. Pour bon nombre d'entre eux, il n'était tout simplement pas possible de les approcher ou de faire une seule image de leur concert. Ce fut la cas par exemple de Vanessa Paradis, d'Etienne Daho ou encore de Stromae, alors même que les vidéos fleurissaient au même moment sur You tube et les réseaux sociaux.