VIDÉO. Coupe du monde de bobsleigh à La Plagne : dans les coulisses de l'entraînement des bobeurs français

Depuis vendredi, la Coupe du monde de bobsleigh/skeleton se déroule à La Plagne (Savoie). La seule étape à domicile de la saison pour les Français qui ont l'avantage de connaître la piste comme le fond de leur poche.

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Les Tricolores sont comme à la maison. La famille bleu-blanc-rouge de la glisse sur glace joue sur ses terres à La Plagne, jusqu'au dimanche 12 janvier. Tout ce petit monde est en piste pour la 4e étape de la Coupe du monde qui pose ses patins en Savoie. Et les Français ont beau être du cru, être de véritables locaux, il n’empêche qu’avant de s’élancer, il faut faire le tour du propriétaire.

"Sur la piste de La Plagne, on connaît les trajectoires. Par contre, la glace reste un matériau vivant donc d'un jour sur l'autre, les profils peuvent légèrement changer et on va vérifier que ça ne bouge pas, ça nous permet de nous concentrer pour l'entraînement", explique Romain Heinrich, membre de l'équipe de France de bobsleigh.

 

Seule étape française du circuit


Pas à pas, avant de la dévaler à 130 km/h, les bobeurs répètent mentalement les passages clés de la piste. Ils touchent la matière, pas parce que ça porte bonheur, mais parce que, par le toucher, on sait à quel type de glace on aura affaire. "Il y en a qui sont plus « bumpy », qui secouent plus, et il y en a des plus lisses, beaucoup plus cool", détaille Margot Boch, également membre de l'équipe de France de bobsleigh.
 
La Plagne s’inscrit dans la première catégorie, celle qui secoue un peu, mais nos Alpins la maîtrisent bien. Ici, ils sont dans leur jardin. Un long ruban de 1,8 kilomètre, une langue givrée relevée de 19 virages, où les machines et leur équipage peuvent dépasser les 130 km/h. Pour y arriver, tout est question de timing et de pilotage. Il en faut peu, très peu, pour passer à côté.

"Entre une bonne et une très bonne trajectoire, il peut y avoir 5 ou 10 centimètres d'écart sur une hauteur dans un virage, donc ça ne se voit pas forcément à l'oeil nu. C'est pour ça que le coach filme, et on fait la restitution le lendemain", ajoute Romain Heinrich. Après les virages savoyards, ce sont les courbes autrichiennes puis allemandes, suisses et enfin lettones que les Tricolores affronteront. Ils n’ont le droit à de la glace maison qu’une seule fois par saison, La Plagne étant la seule et unique étape française du circuit Coupe du monde.
 

 
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