Ce vendredi 17 juin, les ex Ecopla ont organisé un rassemblement devant leur usine de Saint-Vincent-de-Mercuze. Porteurs d'un projet de société coopérative pour reprendre leur entreprise, leur dossier n'a pas été retenu et ils ne comprennent pas pourquoi.
"C'est une décision incompréhensible" pour les anciens salariés d'Ecopla. Ils ont appris hier que leur dossier n'était pas retenu pour la reprise de leur usine. Pire, que le Tribunal de commerce leur a préféré leur ancien concurrent, un groupe qui ne compte pas reprendre de postes ni même les bâtiments, mais uniquement les machines et le savoir-faire.
Le collectif créé pour porter le projet de SCOP ressent aujourd'hui beaucoup de colère. Le repreneur désigné n'accepte pas de payer les AGS (les contributions sociales de l'employeur) dans le cadre du Plan Social de Sauvegarde des Emplois.
Pour le moment la décision du Tribunal de Commerce n'a pas été argumentée, elle a simplement été donnée au téléphone. "Il faut qu'on nous explique" poursuit Karine Salaün, "on ne peut pas en rester là".
L'interview de Karine Salaün, ex salariée d'Ecopla:
Le projet de SCOP est soutenu par des députés locaux dont Pierre Ribeaud (PS), l'Union Régionale des Scop, la Communauté de Communes, la Préfecture et plusieurs banques.
Nous avons appelé Thierry Faure, le juge commissaire, sans parvenir à le joindre jusqu'à présent.
Reportage Gilles Ragris, Didier Albrand, Laetitia Di Bin: