Ségolène Royal l'a confirmé par écrit à Joël Giraud, député des Hautes-Alpes. Elle a bel et bien demandé aux instances européennes le déclassement partiel du loup, espèce strictement protégée jusqu'à présent. Et la Ministre de l'Environnement projette d'autoriser 6 abattages supplémentaires.
Joël Giraud, député des Hautes-Alpes, s'en félicite. Et se réjouit de nous l'apprendre. Il avait écrit à la Ministre le 20 avril dernier, s'inquiètant des rumeurs de renoncement à demander le déclassement partiel du loup.
Ségolène Royal lui a répondu sans tarder. Dans sa lettre du 27 avril 2016, elle écrit : "conformément à mes engagements (...), j'ai saisi le commissaire européen en charge de l'environnement et le secrétaire général du Conseil de l'Europe pour solliciter le changement de statut de protection du loup dans la directive Habitats Faune Flore. Il s'agirait de faire évoluer le statut du loup d'une protection stricte à une protection moins contraignante." Selon la Ministre, qui cite le commissaire européen à l'environnement, cette question serait actuellement en cours d'étude.
L'échange de courriers entre Joël Giraud et Ségolène Royal
Jusqu'à présent, le loup, Canis lupus, est protégé par la Convention de Berne du 19/9/1979 relative à la conservation de la faune sauvage, et par la Directive européenne "Habitats, Faune et Flore" du 21/5/1992.