Il n'est pas toujours évident de demander de l'aide quand on en a besoin. Dans les Alpes, de nombreuses associations soutiennent les moins favorisés et usent parfois de stratagèmes pour les accompagner, parfois, sans en avoir l'air.
La diffusion de cette série a commencé le mardi 8 décembre sur France 3 Alpes. En général, c'est avec une certaine appréhension que les alpins s'adressent à ceux qui souhaitent les aider, quand ils osent le faire.
L'épicerie sociale d'Albertville
A Albertville, l'épicerie sociale permet aux personnes en difficultés de finir plus sereinement le mois. C'est la croix rouge savoyarde qui gère ce commerce à part entière, le seul de Savoie.Là-bas, les clients bénéficiaires ne payent que 15% du prix affiché. Mais "petits prix" ne signifient pas "mauvaise qualité de service". La mise en rayon est donc aussi rigoureuse que dans d'autres commerces.Pour pouvoir faire ses courses là-bas, il faut passer par les services sociaux et cette aide a une durée limitée à un mois et demi.
Avant, les denrées alimentaires étaient données par la croix rouge savoyarde comme le font d'autres associations. Mais il n'est pas évident de demander de l'aide. Certaines personnes, comme les retraités n'osaient pas venir.
Reportage Nathalie Rapuc et Dominique Semet
Le taxi social d'Annecy
L'association l'ordre de Malte France a signé une convention avec le 115, il y a deux ans, pour créer une équipe mobile de transport d'urgence. En Haute-Savoie, dix bénévoles, avec au moins trois ans d'expérience dans les maraudes servent de chauffeurs.Les bénéficiaires sont des gens dans le besoin ayant des difficultés pour se loger, ou se rendre à des rendez-vous médicaux. Ce taxi social permet à la ville d'Annecy de désengorger les centres d'hébergement d'urgence.Cette année le département de Haute-Savoie offre une capacité d'accueil de 830 places soit 300 de plus que l'an passé.
Reportage Nathalie Rapuc et Dominique Semet
Le Samu social de Grenoble
Reportage vidéo. Les bénévoles de l'association Vinci-Codex sillonnent Grenoble pour aider les SDF, toutes les nuits, été comme hiver. Ils vérifient les signalements que les habitants leur font, mais ils partent aussi à la rencontre des "habitués", avec qui ils ont déjà pu discuter.Ils parcourent les rues par équipe de trois: deux hommes et une femme pour faciliter le dialogue, en fonction du public rencontré. Pour nouer le contact avec les sans-abris, les maraudeurs utilisent du café, du thé, de la soupe ou des couvertures. Souvent, c'est le simple fait de parler qui fait du bien aux personnes en difficultés.
Reportage Nathalie Rapuc et Christelle Nicolas
Intervenants : Emanuel, Bénévole, tuteur association Vinci Codex ; Rolland, Bénévole à l'association Vinci Codex