Genève, jusqu’au 31 juillet, célèbre la photographie en interrogeant notre rapport à l’image et l’influence des caméras de vidéo surveillance sur notre société.
Pendant 50 jours, Genève met à l’honneur la photographie. Et cette année, un thème d’actualité a été choisi, "caméras et contrôle, les dispositifs de surveillance et notre société". Plus de 50 photographes se sont intéressés à cette réalité. Ils sont exposés au Centre de la photographie de Genève et ont tous leur petits avis sur la question.
Car filmé, observé, regardé, contrôlé, nous le sommes tous et en permanence. Voilà 25 ans que les caméras de vidéosurveillance ont fait leur apparition et que l’espace public est sous haute-surveillance. Encore un peu plus ces dernier temps. "Étrangement, cela correspond à ces années où les gens ont commencé à mal réagir à la présence de photographe dans la rue", estime Joreg Bade, directeur du Centre de la photographie de Genève.
Enième paradoxe de l’image: celle qui nous dépasse, qu’on semble accepter et celle que l’on maîtrise, à l’image des tchat room, qu’on affiche parfois au monde entier.
Le reportage d'Ingrid Pernet-Duparc, Serge Worreth et Mélanie Ducret